Terje Rypdal, entre jazz, rock et autres explorations.

Norvégien, et donc forcément méconnu, ce guitariste électrique et éclectique fait une musique originale depuis la fin des années 60, avec un jeu de guitare reconnaissable, à la fois glacial et brûlant, et je ne vais pas parler de tout ce qu'il a fait, car je ne connais que ses albums des débuts jusqu'aux années 80.
Je l'avais découvert grâce à une critique dans Rosk&Folk qui parlait de soleils froids...

Pour en savoir un peu plus et trouver quelques conseils, vous pouvez consulter cette page :
http://eric.bricet.free.fr/musique-pop1.html#Rypdal

Mais je souhaite citer ici quelques morceaux en particulier, parce que je les apprécie beaucoup, tout bêtement.

Pour avoir un concentré du genre où il excelle, essayez de trouver le morceau "Charisma" de l'album "Waves" (1977), qui en 6 minutes donne un parfait aperçu de la beauté de cette musique. Désolé, pas de lien de la version studio, et je n'ai trouvé que ce concert où il est joué au début, mais c'est  nettement moins bon que la version de l'album (album pas terrible d'ailleurs) :





Cela dit, cette vidéo donne une bonne idée du style Rypdal. Le rendu n'est pas top, surtout quand on sait que Rypdal est produit par le label ECM... J'aime beaucoup mieux le côté léché de l'album.

Autre aspect que je vourdais évoquer : en 1974, Rypdal est un des rarissimes à avoir érussi le mariage entre guitare électrique et instruments de la musique classique, dans un magnifique morceau que vous ne trouverez malheureusement pas non plus en ligne : "Whenever I seem to be so far away", de l'album du même nom (on dit "éponyme" pour faire bien), 17 minutes d'une tristesse glaciale infinie, mais très belles. Réédition CD 7 balles là où vous savez...



Pour s'en prendre plein la gueule façon rock obsessionnel, je conseille le double album (si on parle de l'édition vinyle) "Odyssey". Là encore, seulement du live :







Sont nettement préférables ces 4 vidéos sans film, qui sonnent bien mieux, et même très bien :



















Et, enfin, autre aspect du bonhome, ce qu'il a fait avec le violoncelliste Dave Darling, dans l'album "Eos" (1984), cette fois en version album, d'une part le morceau-titre, très pur et très beau :







et surtout le bijou "Mirage", que je vous conseille très fortement d'écouter, et qui est la raison principale pour laquelle j'ai ouvert ce fil, un dialogue intime entre les deux instruments :

Pour la catégorie musicale, je ne peux pas te dire : comme Bernard, ça m'échappe un peu ces rangements. Je crois qu'il est classé dans le jazz fusion, mais si je ne sais pas exactement reconnaître ce qui en fait partie.

pour Dave Darling, jem'étais dit à l'épqoue (années 80, donc pas de doc accessible facilement) que je devrais me renseigner, mais je ne l'avais pas fait. En tout cas dans ce disque ce qu'il fait est vraiment beau.