Il y avait quoi avant le tout numérique ?

Je retrouve un ancien fil du forum Reaper, ça remonte à 11 ans. Ça vaut peut-être le coup d'y jeter un œil nostalgique ?
(Au fait, pour les non-initiés, Zblogny c'est moi. (jamais pu me débarrasser de ce pseudo saugrenu sur le forum Reaper...).

https://forum.cockos.com/showthread.php?t=117543

Ah la bande.... en venant de Reaper ça ferait drôle de s'y remettre.
J'ai fait mes premiers pas sur un 4 pistes tascam au début de 80's puis pendant de nombreuses années un 8 pistes Fostex (qui traîne toujours dans un coin).
Ca obligeait à savoir jouer les morceaux car la bidouille était très limitée.
Juste une espèce de pédale pour faire du punch-in, mais bon ça s'entendait.

Et alors le mix analogique avec que des effets hw, bonjour le bazar, surtout que je n'avais pas d'"automation".

Arnaud a écrit:Ah la bande.... en venant de Reaper ça ferait drôle de s'y remettre.
J'ai fait mes premiers pas sur un 4 pistes tascam au début de 80's

Pareil, je l'ai encore d'ailleurs. Avec un Revox B77 pour faire du montage avec les ciseaux et les coupes en biseaux pour faire les fondus haha.

D'ailleurs apres avoir avoir jeter un œuil à la discussion est ce que quelqu'un sait a quel moment le digital a vraiment pris l'ascendant dans les studios ?
(vu que j'etait plus dans le monde de la musique a ce moment là, j'ai pas vu la balance se faire)

Au commencement ... 2 magnétos cassettes tout simples, une guitare, des bruits et du ping-pong entre les deux K7.
Puis un Teac 3440 (du ping-pong entre pistes) et un Teac X3 pour le transfert en stéréo.

Le digital en studio ... vers 85 ? en tout cas Brothers in arms a contribué à lancer le CD.
Puis les nombreux "remasters" absolument inécoutables pendant longtemps, trop criards, ce qui fait que le vinyl sonnait mieux, non pour ses qualités, mais en raison de la mauvaise maîtrise du numérique à cette époque.

Ah ben un fil que je n'avais pas vu...

Fred a écrit:Avec un Revox B77 pour faire du montage avec les ciseaux et les coupes en biseaux pour faire les fondus

Pareil, mais pour faire des bandes de spectacle de l'école de danse de ma femme : environ 80 collages et blancs (pour l'arrêt automatique), et la compression à la main pour réduire la dynamique de la musique de ballet (en ayant repéré/noté avant d'enregister les disques, les nombreux passages où baisser/monter le volume de façon discrète pour que ça ne se remarque pas), qui demandait 3 jours de travail au casque à temps plein, et le massacre de mes oreilles... Que j'ai aimé quand Sound Forge (qui plantait beaucoup) est venu remplacer cette pratique barbare !

LFO a écrit:Puis les nombreux "remasters" absolument inécoutables pendant longtemps, trop criards, ce qui fait que le vinyl sonnait mieux, non pour ses qualités, mais en raison de la mauvaise maîtrise du numérique à cette époque.

Ah oui alors : j'ai fait partie de ceux qui pensaient que le CD était moins bon que le vinyle, vu les comparaisons que je faisais et qui étaient assez accablantes pour ces remasterisations, mais aussi pour pas mal d'enregistrements classiques nouveaux faits avec cette technologie, appuyant des écarts dynamiques énormes mais agressifs...

Sinon j'ai lu le fil que tu donnes en lien, Gérard, et c'est encore un autre moment de ta vie (nouveau pour moi) que tu y relates. Incroyables ces machines, le T-Audio et le VPR5...